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Travail à distance, essor des usages collaboratifs, multiplication des points d’accès à des données de plus en plus sensibles, menaces en hausse… La numérisation est une opportunité pour les entreprises, mais elle recèle également des pièges. Mieux vaut prévenir qu’avoir à guérir les menaces (virus, acte malveillant, vols) internes ou externes.
Sur le marché des appareils connectés, la dynamique des ventes de smartphones (20 millions d’unités vendues en France en 2015, source GFK, soit 10% de plus qu’en 2014) ne se dément pas. Une vague d’équipements renforcée par l’engouement pour les tablettes, dont les ventes, même ralenties depuis fin 2014, représentent tout de même plus de 5 millions d’unités dans l’Hexagone pour la même période.
Cet appétit de nouveaux équipements induit des changements de comportement considérables pour leurs utilisateurs, aussi bien dans leur sphère privée que dans un contexte professionnel. Les entreprises en sont conscientes et souhaitent tirer le meilleur parti de la numérisation des usages et des processus.
Parmi les premières conséquences sur l’organisation du travail, l’essor du télétravail se confirme. De façon plus ou moins institutionnalisée – la loi Warsmann II de 2012 en donne une définition légale et cadre ses principes –, la plupart des entreprises autorisent aujourd’hui leurs collaborateurs, notamment cadres, à pratiquer le home office. En moyenne, une journée par semaine, et parfois plus.
Même au sein de l’entreprise, les collaborateurs sont de moins en moins souvent à leur poste. Une étude du Cabinet Perfony, menée fin 2014, montrait par exemple que les cadres passent en moyenne 40% de leur carrière en réunion ou en rendez-vous extérieurs. Il en va de même pour les commerciaux, les consultants et de nombreux salariés amenés à intervenir en clientèle.
Dans ces nouvelles situations de travail, les collaborateurs utilisent parfois leur PC personnel, parfois un ordinateur portable mis à leur disposition par l’entreprise, et presque toujours un smartphone pour rester en contact avec leurs managers, leurs collaborateurs ou… le système d’information via Internet. Ce système d’information peut être fourni par l’employeur, mais il s’agit souvent de l’appareil personnel du salarié : un phénomène connu sous le nom de BYOD (Bring Your Own Device).
Ces équipements permettent de rester en contact permanent avec les managers ou les équipes. Ils peuvent ainsi échanger rapidement des informations ou se connecter aux bases de données de l’entreprise pour, par exemple, répondre rapidement à un client au sujet d’un stock, d’un délai ou de l’état d’une commande en cours.
Ces nouveaux usages collaboratifs se traduisent par une hausse des données échangées via les réseaux, qu’ils soient internes ou publics. Pour faire face à cet accroissement, nombre d’entreprises choisissent de recourir au Cloud computing (un marché en croissance de 20% en France durant l’année 2015 selon le cabinet d’études Markess) et de donner ainsi accès à des applications en mode SaaS (Software as a Service). 80% des entreprises françaises disposent déjà d’au moins une application disponible à distance pour leurs collaborateurs.
Tous ces développements servent la cause de la productivité et du confort de travail des salariés. Mais les nouveaux usages liés à l’utilisation massive d’appareils mobiles et de services hébergés entraînent un mouvement continu des données, de terminal en terminal, d’application en application. Les sécuriser de bout en bout est une urgence, d’autant que les hackers, appâtés par la valeur de ces données, ne manquent pas d’imagination ni de talent pour s’introduire dans les systèmes d’information de l’entreprise et parfois la rançonner en échange de la restitution des précieuses informations.
Malheureusement, les entreprises ne prennent pas toujours les mesures adéquates. Ainsi, une étude Ipsos-Navista indiquait début 2015 que 26% des PME/PMI ne possèdent pas d’antivirus et 48% n’ont pas mis en place de pare-feu. Pourtant, les données doivent être protégées contre les menaces (virus, acte malveillant, vols) internes ou externes.
La protection des terminaux par mot de passe est également à améliorer, puisque 44% d’entre eux n’en sont toujours pas équipés. Un vrai problème à l’heure où 99% des données de l’entreprise – dont certaines très sensibles – sont stockées sur des terminaux personnels ou autorisées pour des usages personnels.
Enfin, et même si la principale réticence des dirigeants d’entreprise vis-à-vis du Cloud porte sur la crainte d’exposer des données sensibles, la réalité est inverse : avec les solutions en mode SaaS, les données ne sont plus stockées sur les différents terminaux mobiles, mais sur des serveurs sécurisés, ce qui permet de diminuer considérablement les risques.
Devenir mobile reste une chance pour l’entreprise. Mais la réussite de cette transition demande une stratégie la plus anticipée possible. Quels objectifs sont recherchés et, par conséquent, quelle organisation et quelles technologies mettre en place ? La prise en compte de la sécurité de la future entreprise digitale découlera alors naturellement de ce plan d’évolution.