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L’usage des objets connectés se démocratise dans l’agriculture. De nombreuses améliorations en découlent, concernant aussi bien la gestion des engins agricoles, la maîtrise de l’irrigation ou la gestion optimisée des intrants, que la surveillance de la croissance des plantes ou encore la prévention des risques météo.
De quoi renouveler en profondeur les pratiques de cette activité ancestrale, grâce à l’analyse des données récoltées et au pilotage de plus en plus fin des exploitations.
L’agriculture a vécu de nombreuses révolutions technologiques, parmi lesquelles la mécanisation de la production, dans les années 1950 en France, puis l’informatisation des exploitations trente ans plus tard et désormais, l’utilisation de solutions de communication des plus modernes.
L’agriculteur est d’ailleurs très bien « connecté ». En témoigne l’étude d’Agrinautes 2015 d’AgriTic et de BVA pour Terre-Net Média, qui démontre que sur les exploitations disposant d’un accès à Internet, 31% des paysans utilisent leur smartphone pour se connecter, et 21% une tablette.
Le monde agricole et ses acteurs sont aujourd’hui confrontés à des défis considérables :
Face à ces contraintes, la nouvelle révolution technologique portée par l’Internet des objets (IoT) ouvre des voies d’amélioration prometteuse. En effet, L’Internet des objets est une révolution technologique offrant de nombreux avantages :
Pour se développer, l’agriculture connectée a donc besoin de capteurs connectés efficaces sur tous les terrains, et de solutions clés en main pour le traitement de données.
Grâce à des capteurs disposés sur le terrain, la gestion des semences, de l’irrigation et des intrants (engrais, traitements phytosanitaires), entre dans une nouvelle dimension. Ces objets connectés ont en effet des fonctions diverses de recueil de paramètres (taux d’hygrométrie, taille d’une plante, composition chimique des éléments présents dans le sol, etc.) permettant d’adapter la nature et la quantité des apports aux cultures.
Grâce à ces données, le gestionnaire de l’exploitation peut piloter ses engins agricoles, désormais munis de systèmes de guidage à distance. Leur géolocalisation lui permet de régler précisément la pulvérisation des intrants, avec un ajustement à la dizaine de centimètres près, non seulement de leurs quantités, mais aussi de leurs compositions, en fonction du sol, de la météo, de l’hygrométrie et de l’état de la plante. Des gains de 15 à 20% sur les matières premières ont été constatés dans les fermes ainsi équipées.
Les engins agricoles connectés sont également mieux suivis sur le plan de la maintenance, tandis que leur utilisation se rationalise en fonction de leur localisation par rapport aux parcelles à traiter, et de la nature des apports.
L’amélioration de ce taux d’utilisation concerne aussi bien les grandes exploitations, avec des parcs d’engins importants, que les plus petites, souvent adhérentes à des coopératives pour accéder à des parcs mutualisés, eux aussi candidats à cette optimisation.
Pour toutes ces réalisations, il est nécessaire de disposer de connexions, sinon temps réel et haut débit, du moins fiables et capables de transmettre des données, même en quantités limitées. Sur de nombreuses terres agricoles, la couverture des réseaux mobiles traditionnels doit être complétée, par une solution bas débit (de type SigFox en France) reliant les capteurs soit directement à une plateforme de stockage de données, soit par l’intermédiaire d’un concentrateur situé dans une zone disposant d’une meilleure couverture.
Le choix de la bonne architecture détermine l’équation économique de la solution, puisque la facturation s’effectue en fonction du nombre de messages émis par les capteurs.
L’agriculteur peut combiner les données issues des objets connectés sur son exploitation avec d’autres sources de données, par exemple :
Le stockage de ces différentes données, leur mise en sécurité et les analyses qui s’opèrent dessus, sont réalisés sur des plateformes dédiées, gérées par des opérateurs de télécommunications notamment, et sur lesquelles des éditeurs de solutions logicielles rendent leurs produits disponibles en mode SaaS.
Portée par le dynamisme des startups françaises, et avec l’appui de collectivités territoriales bien décidées à soutenir les productions locales (viticulture, élevage, fromages, etc.), l’agriculture connectée semble avoir de beaux jours devant elle. En témoignent ces quelques réalisations récentes :
Pour que cette révolution s’accomplisse, la puissance des solutions proposées devra se doubler d’une grande simplicité d’utilisation, avec des packages « clés en main » offrant, en résumé :
Une solution de connectivité tous terrains, avec notamment des capteurs de données autonomes.
Connectée au temps présent, c’est ainsi que l’agriculture a toujours su relever les défis posés par les besoins alimentaires de l’humanité. C’est au tour de l’Internet des objets de l’aider à honorer sa mission !