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Proposer gratuitement de l'information nécessite aussi de la formaliser au mieux pour la rendre simplement accessible à tous. Le protocole oData, combinant d'autres protocoles, semble s'imposer sur le Web.
Démographie, cadastre, fréquentation de lieux publics, trafic routier, transports en commun, bilans de sociétés... Ouvrir l'accès gratuit aux données publiques au citoyen ou à des sociétés pouvant inventer de nouveaux usages, tels sont l'objectif et la philosophie du mouvement open data. De plus en plus d'entreprises privées s'intéressent également à l'open data, comme moyen de diffuser de l'information, voire de créer un écosystème.
Par exemple, la RATP ou la SNCF investissent sur l'open data. Elles ont ainsi favorisé (entre autres) le développement d'applications mobiles pour lesquelles les programmeurs utilisent gratuitement les informations : horaires, trajets, géolocalisation, etc. Plusieurs textes de loi confirment cette volonté des gouvernements français successifs de faire progresser l'open data.
Quelle que soit la bonne volonté affichée, la technologie revêt alors une importance capitale. Ainsi, offrir des informations sous forme de fichiers bureautiques (Excel, Word, PDF...) constitue vraiment le minimum.
En proposant ces données sous un format universel, il devient possible à quiconque non seulement de lire les informations, mais aussi de les intégrer automatiquement à d'autres applications. À la manière de ce que propose un site comme Google Maps, pour intégrer un plan interactif à son site Web.
Depuis quelques années déjà, plusieurs protocoles ont été conçus pour favoriser l'accès à des informations open data, et/ou leur diffusion. L'objectif consiste à définir des standards permettant de questionner de façon identique des sources d'information différentes. Par exemple, avec une URL longue (adresse Web) on pourrait obtenir www.adresse.com/rue+longitudeXXX+lattitudeYYY. Et le site Web interrogé renverrait soit des informations sans mise en forme, soit une carte cliquable "prête à l'emploi".
Le succès du Web,et des technologies Internet en général, repose sur l'utilisation de standards avec des spécifications précises favorisant la circulation de l'information. Ainsi, chacun sait comment parler ou interpréter les propos de tout autre programme ou internaute (même s'il en est très rarement conscient).
Grâce à l'automatisation de la circulation de l'information dans des logiciels ou services Web, une application mobile de réservation d'une chaîne d'hôtels peut mentionner les horaires de trains, et réciproquement.
Pour certains sites, les informations peuvent être téléchargées (en respectant une charte d'utilisation par exemple) pour alimenter une application mobile fonctionnant même sans connexion.
Déjà, de multiples applications mobiles (y compris gratuites) utilisent les données mises à disposition par des compagnies de transports en commun (publiques ou privées), disponibles pour de nombreuses grandes villes à travers le monde.
Plusieurs protocoles sont apparus comme RDF (Ressource Description Framework), gData (créé et utilisé par Google), et oData pour open Data. Ce dernier a été conçu par Microsoft, et proposé au comité de standardisation avec engagement de l'éditeur de ne revendiquer aucune compensation financière pour son utilisation, ni aucune revendication concernant des brevets. Plusieurs entreprises prestigieuses se sont ralliées à oData : SAP, IBM, Progress Software (rachetée par Software AG en juin dernier), ou encore Citrix. Des sociétés qui intègrent déjà oData à leurs logiciels.
En tant que protocole, oData se contente de formaliser « sur le papier » un modèle d'échange de données exposées sur le Web. Pour l'implémenter concrètement, un développeur doit utiliser une des nombreuses bibliothèques de fonctions (API) disponibles pour divers langages de programmation ou plates-formes : PHP, Java, Ruby, .net, IOS, Silverlight, Windows Phone 7, Ajax, Javascript, Objective C... Et des environnements de développement intègrent aussi ces spécifications oData.
oData permet de récupérer en mode HTTP des données sous forme de fichiers JSon (JavaScript Object Notation) ou Atom (de type XML). Langage hypertexte du Web, HTTP assure un support de communication universel.
Créée pour standardiser les fils de syndication de contenus (RSS), la spécification Atom décrit un format de fichier de fil Web. Il est affichable sur un site Web ou peut s'intégrer à un agrégateur conçu dans ce but. Il est alors possible de récupérer ces informations, ou de s'abonner à ce fil.
oData utilise également Atom Publishing Protocol (Protocole de Publication de documents Atom) permettant de créer, modifier ou supprimer du contenu Web au format Atom.
Autre protocole à signaler, JSon permet de représenter de l'information structurée, et favorise l'accès à cette information par les applications, services et autres mécanismes logiciels.
Depuis début octobre, le protocole oData a franchi une étape vers la standardisation. En effet, les membres du comité technique (TC) oData ont approuvé la publication de la version 4 de la Spécification Comité oData, étape initiale du processus de standardisation.
De grandes sociétés prestigieuses, un processus de standardisation, une adoption qui se poursuit... oData devrait rapidement s'imposer comme standard. De fait dans un premier temps, et de droit par la suite.
© TPopova / iStockphoto