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    Quels sont les avantages et les inconvénients du mode Saas ?

    Faut-il passer au logiciel hébergé ? Quels sont les avantages du SaaS pour les entreprises ? Le point avec Emmanuel Boucher, responsable des activités SI et SaaS chez Neoxia, cabinet de conseils en technologies de l'information.


    La question se pose souvent, à l'heure d'acheter ou de renouveler des logiciels en entreprise : doit-on conserver un modèle traditionnel ou passer au logiciel en ligne SaaS (Software as a Service) ? Dans ce deuxième cas, on ne possède pas le logiciel mais on s'y abonne à distance. Son prix varie alors, le plus souvent, selon l'utilisation qu'on en fait. Avantage du SaaS : toutes les données, mises à jour et applications liées au logiciel en question ne sont pas hébergées sur le site de l'entreprise, mais à distance ; « et c'est ce qui fait que ce mode est tout à fait adapté aux PME », relève Emmanuel Boucher, responsable des activités SI et SaaS chez Neoxia. « Ces entreprises n'ont pas forcément des équipes informatiques très développées, ni les moyens de maintenir une infrastructure de très bon niveau. Le SaaS a l'avantage de leur permettre d'accéder à des fonctionnalités applicatives que seules les grosses entreprises, auparavant, pouvaient acquérir. »  

    « Beaucoup moins d'incidents en mode SaaS »

    Deux freins sont souvent mis en avant par les entreprises qui envisagent de passer en hébergement SaaS : le coût des solutions, surtout s'il est évolutif, et la sécurité des données. « Il est clair qu'il faut se poser les bonnes questions », reprend Emmanuel Boucher. « Le marché compte quelques très grands acteurs, qui font des milliards de dollars de chiffres d'affaires, et qui ne peuvent se permettre le moindre incident de sécurité. Eux sont très sûrs, mais leurs coûts peuvent être élevés pour des petites structures. À côté de cela, vous avez des acteurs plus modestes dans le même secteur, qui créent des petits logiciels pas chers et très bien faits mais peuvent disparaître du jour au lendemain. Cela dit c'est aussi vrai des grosses entreprises : même Google Apps, il y a peu, ne garantissait que 6 mois de pérennité. Mais il y a moins d'incidents de sécurité en mode SaaS qu'avec des serveurs internes. »

    Des risques mesurés

    D'autres risques peuvent inhiber les entreprises françaises, par exemple au regard de la législation américaine, dont l'administration locale semble se servir pour espionner les industries étrangères. « Mais là non plus, il ne faut pas s'imaginer n'importe quoi », reprend Emmanuel Boucher. « Si vous êtes Airbus, effectivement, mieux vaut ne pas choisir une solution SaaS américaine car les risques d'espionnage sont réels. Mais si vous êtes une PME dans un secteur non stratégique, il n'y a rien à craindre. Après, il y a l'aspect psychologique ; il est parfois difficile de faire admettre à des clients ou à des partenaires qu'on a choisi le SaaS s'ils y sont, par principe, opposés. Un banquier suisse qui veut héberger ses données via une société basée à Paris, par exemple, va être réticent à l'idée de mettre des données sensibles à portée de l'administration fiscale française. Il y a des risques objectifs de perte de confiance de la part de ses clients ou employés ». 

    « Faire appel à des architectes »

    En dehors de ces cas particuliers, le SaaS séduit de plus en plus et fait désormais l'objet d'assez peu de réticences. « Les questions que se posent les responsables », reprend Emmanuel Boucher, « tournent autour de l'intégration de ces services au reste de leur infrastructure informatique. C'est très facile de démarrer une solution de gestion de la relation client (CRM) en mode SaaS pour rendre service aux commerciaux, mais si ceux-ci veulent ensuite s'en servir pour gérer les commandes et les intégrer au progiciel de gestion intégré (ERP), ce n'est plus si simple si ça n'a pas été prévu au départ. Mieux vaut viser juste et anticiper les évolutions de son projet. Il faut avoir une vision large, et faire appel pour cela à des spécialistes de l'architecture globale. C'est un peu comme si on achetait une maison en kit : ce n'est pas parce qu'on a tout sous la main qu'on n'a pas besoin d'un architecte pour la monter », image Emmanuel Boucher. 

    « Ce mode va s'imposer »

    Appelé à se développer, à mesure que le cloud progresse, le SaaS peut-il devenir le modèle de référence dans les entreprises? « Je suis convaincu qu'il va s'imposer, au moins pour les PME », répond Emmanuel Boucher. « L'avantage, c'est que les entreprises, sans forcément s'en rendre compte, sont rompues à ce mode de fonctionnement. Certaines choses ont toujours fonctionné en SaaS, comme les messageries : beaucoup de sociétés n'ont jamais eu de serveur propre mais un abonnement via lequel elles avaient une ou plusieurs adresses mails. Les entreprises font leurs déclarations en SaaS, utilisent les réseaux sociaux, l'hébergement de photos, par le même biais... Et comme ce sont des fonctionnalités que les salariés utilisent tous les jours, au bureau comme chez eux, ils y sont déjà sensibilisés », conclut Emmanuel Boucher.

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